Vous êtes ici

Notre histoire

Créée par les trois grandes confédérations de l'artisanat et du commerce de proximité et rejointe en novembre 2016 par l’organisation représentative des professions libérales, l'U2P constitue aujourd'hui l'organisation représentative des entreprises de proximité en France, et à ce titre, est l'une des trois organisations patronales interprofessionnelles.

Création de l'Union Professionnelle Artisanale

Le 19 septembre 1975, les organisations représentatives des secteurs de l’artisanat du bâtiment (CAPEB), de l’artisanat de la fabrication et des services (CNAMS) et de l’alimentation en détail (CGAD)  créent l’Union Professionnelle Artisanale -UPA-.

L'UPA, un partenaire social

L'UPA est reconnue comme organisation représentative et inscrite en tant que partenaire social dans le code du travail dès 1983. Cette réalité prend corps en 1988 lorsque l’UPA participe aux négociations paritaires interprofessionnelles aux côtés des deux autres organisations patronales.

Intégration de l'UPA au régime général

En 1996 l'UPA fait son entrée dans la gestion du régime général de sécurité sociale et désigne des représentants dans l’ensemble des caisses nationales et territoriales. 

L'organisation représentative de l'artisanat et du commerce de proximité

En 2009, le Conseil d’administration de la CGAD, qui réunit les représentants de l’artisanat et du commerce alimentaire de proximité ainsi que de l’hôtellerie-restauration, décide d’adhérer exclusivement à l’UPA. Dès lors, l’UPA peut se prévaloir d’un plus grand champ d’action et de représentation ; elle devient l’organisation représentative des 1 300 000 entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité.

La réforme des statuts

Les statuts de l’UPA sont amendés en janvier 2010 de sorte que le Conseil National peut désormais accueillir des membres associés en plus des représentants des trois confédérations fondatrices. La Chambre nationale de l’artisanat des travaux publics et du paysage -CNATP- est la première organisation à rejoindre l’UPA en tant que membre associé. 

Le 17 juillet 2015, les membres du Conseil National de l'UPA adoptent une série de modifications relatives aux statuts de l'organisation.

Ainsi, le mandat de président est non renouvelable et non cumulable avec la présidence d'une confédération membre. La durée du mandat (jusqu'alors limitée à 3 ans) est par ailleurs portée à 4 ans.

En outre, le processus de modernisation des UPA de région en lien avec la mise en place de la nouvelle carte des régions aboutira dès 2016 à la mise en place de 13 UPA de région contre 22 auparavant.

L'UPA devient l'U2P

En 2014, l’UPA, représentative au niveau interprofessionnel et l’UNAPL, représentative au niveau multiprofessionnel, engageaient un dialogue rapproché avec la signature d’un protocole d’accord.

Le rapprochement des deux organisations s’est notamment concrétisé dans le cadre de la loi Travail de 2016. L’UPA et l’UNAPL ont contesté en commun la priorité donnée aux accords d’entreprise sur les accords négociés par les branches professionnelles, de même qu’une mesure de la représentativité patronale consacrant totalement la suprématie des représentants des grandes entreprises et réduisant à la portion congrue la représentation de l’immense majorité des entreprises. Sur ce deuxième point au moins, les deux organisations ont contraint le gouvernement à revoir sa copie.

Si leurs activités diffèrent, les entreprises artisanales, commerciales et libérales ont en réalité de nombreuses caractéristiques et problématiques communes.

C’est ainsi que le 17 novembre 2016, l’UPA et l’UNAPL réunissent chacune leurs assemblées générales extraordinaires. Ainsi, l’UNAPL et l’UPA se regroupent pour fonder l’Union des entreprises de proximité, l'U2P.

L’U2P rassemble désormais 2,8 millions d’entreprises des secteurs de l’artisanat, du commerce et des professions libérales, soit les deux tiers des entreprises françaises. Elle est constituée de quatre composantes (CAPEB, CNAMS, CGAD, UNAPL) et fédère près de 120 organisations professionnelles nationales.

La priorité de cette union est de placer les TPE-PME  au centre de la scène économique et sociale nationale et de mettre fin à des décennies de décisions publiques orientées vers les plus grandes entreprises.