A contrario, toute hausse des cotisations vieillesse serait suicidaire pour notre économie et porterait un très mauvais coup à l’emploi. Le coût du travail demeure trop élevé en France et d’autres modes de financement de la protection sociale, ne pesant pas sur le travail, doivent être trouvés.
L’UPA considère que la question de la pénibilité peut être posée dans le cadre de la réforme des retraites mais à condition, d’une part de trouver une réponse réaliste et non d’instituer de nouvelles sources de déficits, et d’autre part de ne pas porter atteinte à l’image de certains métiers.
Ainsi, l’UPA invite à développer la prévention contre les différentes formes de pénibilité au travail et reconnaît la nécessité de prendre en compte à titre individuel certains cas de pénibilité prolongée médicalement constatés.
En revanche, une reconnaissance et une indemnisation généralisées de la pénibilité ne pourraient qu’aboutir à une hausse massive des prélèvements obligatoires pesant sur les entreprises, une situation que l’UPA ne peut envisager.
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