L’UPA attend trois changements de cap à l’occasion de la conférence de presse du président de la République.
La première urgence concerne les artisans, les commerçants, les travailleurs indépendants. Leurs entreprises sont asphyxiées par l’accumulation de nouvelles charges fiscales et sociales (+1,2 milliard d’euros en 2014). Le mouvement des « sacrifiés »* qui a déjà recueilli plus de 800.000 signatures de soutien témoigne de la gravité de la situation. Seule une mesure d’ampleur et d’application immédiate permettrait d’empêcher la fermeture de plus de 50.000 entreprises dans les prochains mois et la mise au chômage de dizaines de milliers de salariés.
Pour ce faire, l’UPA attend au moins une mesure de baisse du coût du travail dès 2014 pour les travailleurs indépendants. Il conviendrait au moins, de prendre une décision simple et juste : étendre aux travailleurs indépendants le bénéfice du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi -CICE-.
Parallèlement, l’UPA invite le Président de la République à engager concrètement, et non plus par des déclarations d’intention, le chantier de la baisse des charges sociales et de la réforme du financement de la protection sociale. Sortir les cotisations d’allocation familiales des charges salariales est la première des priorités.
Le troisième changement de cap souhaité concerne la fiscalité des entreprises. L’UPA appelle en particulier à distinguer enfin la rémunération du travailleur indépendant par rapport aux bénéfices de l’entreprise. En effet, soumettre à charges sociales et à l’impôt sur le revenu les bénéfices réinvestis dans l’entreprise, est totalement anti-économique.
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